CIEL !
Pour moi les nuages c’est une horde d’éléphants en marche sur du velours...
Cette poésie des chocs, ce fracas silencieux, je l’éprouve aussi en montagne ou face aÌ€ l’horizon infini d’un rivage : une métaphysique du plein et du vide.
S’attacher aÌ€ peindre des nuages avec de l’eau, c’est faire corps physiquement avec son sujet - des particules d’eau en suspension - c’est tenter de traduire ce moment fugitif qui nous fait lever les yeux, s’émerveiller de cette masse gigantesque en mouvement dans l’air et la lumieÌ€re.